Je rentrais dans la maison familiale comme une automate, montais directement dans ma chambre pour finalement m’affaler sur mon lit en répétant en boucle : « non, non, non » d’une voix sanglotante. 

Emma. Je ne comprends vraiment pas ton geste. Ce n’est quand même pas notre dispute qui a déclenché ce geste fatal ? Étais-tu donc si fragile pour ne pas arriver à vivre en ce monde ? Est-ce vraiment de ma faute si tu es morte ? 

Toutes ces questions me replongèrent dans mes souvenirs à la recherche d’indice sur le pourquoi de cet événement dramatique. 

Ma première rencontre avec Emma avait eu lieu alors que j’avais 9 ans. Nous venions tout juste de nous installer à Newborn et je me sentais un peu perdue. Pour me changer les idées et pour fuir la maison familiale et les récriminations incessantes de mes parents, j’étais partie me promener dans le parc municipal. Et c’est là que j’ai rencontré Emma avec son frère jumeau Raphaël. J’ai tout de suite été attiré par cette petite fille blonde qui parlait de sujets pas très enfantin (la théorie de la relativité et le chat de Schrödinger… ce n’est pas trop au programme des écoliers…). 

 

Nous avons donc fait connaissance et très vite nous sommes devenues les meilleures amies du monde. Enfin, pour être honnête, c’était ma seule et unique amie. Mais, il y a toute de suite eu des affinités réciproques entre nous. Ne serait-ce déjà par notre intelligence précoce et aussi à notre incapacité à socialiser « correctement » avec les autres. Moi, c’était surtout une grande timidité et aussi le fait que les autres enfants ne m’intéressaient pas tellement. Quand à Emma, le problème était tout autre. 

Emma était d’une grande intelligence, très grande. Même à 9 ans son intellect était supérieur au mien et je suis quand même assez douée, sans fausse modestie. Mais paradoxalement à cette grande intelligence, elle avait des troubles du comportement, des tocs et une impossibilité à communiquer correctement. En clair, quand elle te parlait elle regardait toujours le mur ou faisait indéniablement le tour de la pièce selon un nombre déterminé. C’est assez perturbant la première fois mais après on s’y fait vite. Enfin, pour ceux qui ont envie de communiquer avec elle, évidemment. 

Il n’y a qu’avec son frère jumeau, Raphaël, qu’elle se comportait normalement. Peut-être parce qu’ils avaient partagés le même ventre maternel…. 

 Ce fut à la même époque que je rencontrais Louis Sarren, mon mentor. Au parc aussi. A croire que toutes mes rencontres importantes se sont fait au parc…. Un charmant monsieur qui a bien voulu jouer aux échecs avec une gamine, cela m’a tout de suite plu. 

 

Il a tout de suite vu mes capacités et a décidé de m’intégrer à son groupe de Haut Potentiel qu’il présidait. Certes, maintenant à postériori, je vois bien que ce n’était pas sans arrière-pensée puisque je travaille maintenant pour sa société. Mais qu’il était délicieux d’être reconnu à sa juste valeur et de pouvoir enfin parler avec ses « semblables » sans passer pour une extra-terrestre. Evidemment, Emma était dans ce groupe et notre amitié n’a fait que s’en renforcer. 

Mais, j’avais tout de suite remarqué la relation particulière qui unissait Emma et Louis Sarren. Celui-ci avait une façon  plus intime de parler avec elle qu’avec moi ou Jonathan, l’autre membre du groupe. C’était sa protégée et en même temps son égérie, sa muse. Ils parlaient de sujets dont même moi je ne comprenais goutte mais j’étais toujours admirative de leurs « envolées intellectuelles ». Car à ce moment-là, Emma était heureuse. Il n’y avait plus d’handicap, plus de problème de communication puisque Louis Sarren savait comment lui parler et, plus important encore, il donnait de la matière à son formidable intellect et son besoin de comprendre les choses. 

 Une partie de mon enfance passa ainsi, partagée entre Emma, le Groupe de Haut-Potentiel et Raphaël, le frère jumeau d’Emma.

Comment définir Raphaël ? C’était un garçon très enjoué, toujours joueur. Et bien qu’il soit le jumeau d’Emma, il n’avait pas sa grande intelligence. Au grand regret de sa mère. Mais ça, c’est une autre histoire.

 Non, Raphaël était un garçon de tout ce qu’il y a de plus normal. Et, finalement, c’était une grande chance pour moi et Emma d’avoir un peu de « normalité » dans notre petite vie de surdouées. De toute façon, là où il péchait sur l’intelligence, il se rattrapait sur l’activité physique et les jeux au parc où il nous battait à plate couture. 

 Au début, évidemment, je fus un peu agacée par ses pitreries. Et puis l’agacement fit place à l’admiration et à la camaraderie. Et la camaraderie fit place à un sentiment plus tendre. A 10 ans et demi, je me trouvais empêtrée dans un amour si fort que je ne savais qu’en faire. 

Alors, parce que j’ai toujours été honnête, je lui ais dit. Mal m’en a pris ce jour-là. Ses paroles sont restées gravées dans ma tête. 

 « Mais moi, je ne t’aime pas, Aliénor ! Tu es moche avec tes grosses lunettes !!! Et puis tu n’es pas très intéressante. »

 

Voilà. En 10 secondes, il avait ruiné et brûlé l’espoir qui logeait dans ma poitrine. J’eus l’impression de me liquéfier intérieurement. Je me sentis ridicule et quelque peu humiliée… 

Si je me souviens bien de sa petite phrase blessante, par contre, j’avoue qu’ensuite, je n’ai plus vraiment de souvenirs de cette période. 

 

Je sais que Raphaël s’abstint, du jour au lendemain, de nous accompagner partout et rejoignit un groupe de garçons de l’école. Emma en fut très chagrinée et quelque peu oppressée. Sa façon d’être avait horreur du changement et cela la perturbait. Alors, elle s’accrocha d’autant plus à moi. Et moi à elle, je ne me voile pas la face non plus. Pendant très longtemps, Emma fut mon seul phare, mon seul guide devant des parents qui ne cherchaient pas à me comprendre et un frère quelque peu distant. 

 

Puis l’adolescence vint. Et avec elle, ses bouleversements corporels, ses hormones en ébullition et son insatisfaction perpétuelle. 

Au début, rien ne changea entre Emma et moi. Nous étions toujours les meilleures amies du monde. Bien sûr, nos loisirs avaient quelque peu changés et cela nous arrivait de danser à minuit autour d’un feu. On se sentait légères et puissantes. 

 

Dans la même période, mes parents satisfaits de mes très bons résultats (sauf en sport, il ne faut pas se leurrer), décidèrent de m’offrir un ordinateur. Et ils n’avaient pas lésiné sur l’achat, c’était vraiment la pointe de la technologie. Dès que j’eus posé les mains dessus, j’ai su que j’avais trouvé ma voie. 

 

Et, petit à petit, la « bête », comme je l’appelais alors, et moi, on passa de plus en plus de temps ensemble. Les algorithmes, les codes, les formules, je découvrais tout cela avec délice. Ce qui fait que je délaissais quelque peu Emma. Au début, elle ne le remarqua pas car elle était à ce moment-là en plein travail avec Louis Sarren. Je ne sais pas trop sur quoi. Emma n’a jamais voulu m’en dire plus. Mais apparemment son intelligence servait beaucoup à la société de Monsieur Sarren. 

 Bien évidemment, au bout d’un moment, elle remarqua bien que je n’étais plus aussi présente qu’avant et plus souvent distraite. Alors, elle recadra les choses. En venant chez moi. Elle, qui avait horreur de rencontrer mes parents et de se déplacer dans un environnement pas très connu. C’était donc grave. 

Alors, je fis des efforts. En journée, j’étais toujours « Allie, la meilleure amie ». Mais le soir, en parcourant la toile, je découvrais un réseau de personnes qui m’apportaient toujours plus d’informations à ma soif de connaissance et de découverte. Et je commençais à me sentir étriquée dans mon amitié, j’avais soif de nouveaux visages et de nouvelles connaissances, j’en avais assez d’être exclusive à une seule personne. 

Cela dura ainsi deux ans. 

 Et puis, je rencontrai Will. Mon monde bascula et je plongeai aveuglement dans l’illégalité. Je savais très bien ce que je faisais, j’étais loin d’être une idiote. Décrypter des données, brasser des chiffres, c’était grisant. Et Will était charismatique. 

Je l’ai rencontré une seule fois à New York, pendant un voyage scolaire et où j’ai faussé compagnie à mon groupe pendant quelques heures. 

Il était un peu plus vieux que je ne le pensais, mais follement séduisant. Ce fut lui mon premier amant. Il me fit découvrir l’amour physique et quelques autres choses au niveau de l’informatique. Tout cela fut court mais intense. 

Nous ne sommes plus revus depuis cette seule et unique rencontre, mais nous correspondons toujours épisodiquement, que ce soit par mail ou forum ou autre format de message. Le tout crypté, évidemment. Will est paranoïaque. Et il a bien raison.

 

Car quelques temps plus tard est arrivé « l’incident ». Cela aurait pu me coûter cher, très cher. Heureusement, Louis Sarren est intervenu pour me sauver la mise et éviter que cela reste dans mon dossier. En contrepartie, évidemment, je devais travailler pour lui. Et finalement, je n'en fut pas mécontente. J'allais avoir un travail très intéressant pour moi et bonus supplémentaire, je partais de Newborn, moi qui commençait à prendre en horreur cette petite ville.  

Mais par contre, il fallait que je parle à Emma de mon départ, et j'avoue, que j'en eu quelques appréhensions. 

Et ce fut en effet, très... difficile... Elle ne comprit pas tout d'abord et je dus me répéter. Elle explosa de colère. C'était la première fois que je voyais Emma ainsi.  Aussi "expansive". C'est comme si sa rage avait fait volé le mur de sa réserve. 

"Tu n'es qu'une égoïste, Alienor Raven ! Tu ne penses qu'à toi, à toi, à toi ! Qu'est-ce que je vais faire moi ? Tu y as pensé ?  Nous étions des âmes-soeurs, nous aurions dû travailler ensemble avec Louis Sarren, main dans la main. Cela aurait été formidable, nôtre talent aurait été reconnu à sa juste valeur. Et avec toi, j'aurai pu empêcher Louis de continuer dans ses petits projets. Mais maintenant, cela va être difficile, très difficile...."

Sa colère dissipée, elle me regarda avec une moue amère et triste. Désenchantée.

"Non, mademoiselle a préféré voler de ses propres ailes et voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Ho, je voyais bien que tu étais quelque peu distante ces temps derniers. Mais, je pensais que c'était à cause de ton histoire d'amour avec ce Will, là, ce gars de la ville..;"

 J'eus un hoquet de stupeur. Comment le savait-elle ? Notre relation était pratiquement secrète. Emma eut un rictus méchant et vengeur. 

 

" Oui, je sais pour toi et Will et aussi pour ... tes petites "péripéties"... Mais je pensais que tu avais besoin de cela pour te défouler un peu. Je croyais vraiment que l'on était amies, Aliénor. Et qu'entre nous c'était à la vie, à la mort. Mais non, je me suis trompée... Très bien. Il faudra donc que je me débrouille toute seule....A partir de maintenant, tu n'existes plus pour moi, tu ne m'es plus rien. Adieu"

Et c'est sur un dernier regard de glace qu'Emma sortit de la maison de mes parents et de ma vie. Je ne l'ai plus jamais revu. 

Quand je suis arrivée à San José, j'ai bien essayé de la contacter et de lui envoyer des mails d'excuses, sans succès évidemment, puisqu'elle était déjà morte !

 

Je revins à la réalité, de retour dans la chambre de mon enfance. Et je m'avisais que j'étais toujours au même point qu'avant : je ne savais toujours pas pourquoi Emma s'était suicidée. Et j'étais vraiment certaine que ce n'était pas pour mes beaux yeux contrairement à ce qu'avait dit Raphaël. 

Je fronçais soudain les sourcils. Je venais de me rappeler les dernières phrases d'Emma : "...J'aurai pu empêcher Louis de continuer dans ses petits projets.... Il faudra que je me débrouille seule". Qu'avait-elle voulu dire par là ?

Je fus soudain distraite par le bruit qui venait de la cuisine. Mes parents étaient de retour. 

Mes parents. Maman. 

Maman qui savait sûrement qu'Emma s'était suicidée. Et qui ne m'en avait jamais parlé.

 Une explication s'imposait. 

 

En ce dimanche matin, je me réveillais bien plus tard que je ne l'aurai voulu car le soleil brillait déjà bien fort à travers la fenêtre. Le voyage en train avait été plus fatiguant que je ne l'aurai pensé.

Je regardai du côté gauche, qui avait été le "territoire" de mon frère et j'eus un sourire nostalgique. Sa première guitare était toujours là. Je me rappelle le temps qu'il avait passé dessus. Au début, quand il avait commencé à en jouer, c'était surtout pour impressionner les filles. Et puis finalement, c'était devenue une passion. J'avais toujours du mal à comprendre sa décision d'arrêter la musique... Un de ces jours, j'aurai une discussion entre quatre yeux avec lui...

Je me retournai ensuite vers cette photo qui m'obsédait. Emma. J'avais finalement pris ma décision cette nuit. Je devais régler cela très rapidement, aujourd'hui même.  Après tout, leur maison n'était pas très loin du quartier où j'allais habiter.  Il suffisait juste que je fasse un petit détour après avoir visiter ma location.

Je pris une douche rapide et je descendis ensuite dans la cuisine familiale. Un petit mot m'attendait sur la table : maman et papa étaient partis au marché et ne reviendrait pas avant midi. Bien. J'avais donc ma matinée pour moi. 

J'avalais rapidement un café et je décidai d'aller voir tout de suite la maison que j'avais prise en location sur Internet. 

Le quartier où j'allais habité se trouvait à un quart d'heure à pied de la maison de mes parents. Newborn avait toujours été une petite ville, avec ses avantages et ses inconvénients. Une façon de vivre qui était évidemment plus simple qu'à San José, mais avec aussi un manque d'intimité où les habitants se connaissant pratiquement tous et les problèmes de chacun évoqués sur la place publique...

Finalement, je fus assez conquise par ma location. 

Je découvris une petite maison aussi charmante à l'extérieur qu'à l'intérieur. Certes, le confort était un peu spartiate, mais cela suffisait amplement. Je fus même ravie de la présence d'un bureau. Par contre, il allait falloir que je m'achètes un ordinateur. Ma tablette ne me suffirait pas, surtout que je me connaissais, je ramènerais sûrement du taff à la maison. Bon, cela sera à lister sur ma prochaine liste d'achats. 

Un dernier tour d'horizon de la maison puis je ressortis. J'hésitais un peu. On était en début d'après-midi. Est-ce que j'y allais ou pas ? Ma venue ne serait peut être pas bienvenue, mais tant pis. Après tout ce temps, j'avais besoin de savoir. Je partis donc en direction de la maison des Bassington. Le chemin me prit bien plus longtemps que je ne le pensais. A croire qu'une partie de moi n'avait vraiment pas envie d'y aller. 

Je me retrouvais enfin devant la porte d'entrée. Je respirais un grand coup puis frappais à la porte...

Un long moment de silence. Et puis, enfin, j'entendis des bruits de pas. Et la porte d'entrée s'ouvrit. Sur Raphaël. La vache ! Je ne pensais pas tomber sur lui maintenant. Il plissa les yeux ne semblant pas me reconnaître, et puis il eut l'air dégoûté.

- Alienor ?!!!  Après tout ce temps, tu oses revenir ici ?

- Heu... Je... Oui... Hum. Je souhaiterai parler à Emma. Habite-t'elle toujours ici ?

- c'est une blague ? Tu te fiches de moi, là ? 

-.... Non ! Pourquoi dis-tu ça ? 

- Tu es vraiment gonflée !!! Allez, viens ! je vais te faire voir Emma !

Et, d'autorité, il me prit violemment par le bras et me fit traverser la maison au pas de course. On arriva bien vite dans l'arrière-cour. J'eus juste le temps de m'apercevoir qu'il n'y avait plus de piscine, mais un coin bar avec un piano que Raphaël me faisait arrêter dans un coin du jardin. Et, là, je vis une statue, des fleurs... et une stèle !

Raphaël se retourna vers moi le regard mauvais.

- Tu voulais voir Emma ? La voici !

- Mais...mais que c'est-il passé ? 

-  Ce qu'il s'est passé ? Il s'est passé qu'Emma s'est suicidée suite à ton départ à San José. Tu l'as abandonné et tu l'as trahi, Aliénor !  

- Non.... non....

Malgré moi, je reculais de la stèle, de Raphaël, de cette énormité qu'était la mort de mon ancienne amie. Je me retournai et sortit de la maison en courant pour ne plus voir ce désastre.

Je courus à perdre haleine jusqu'à la maison familiale, incapable de réfléchir, altérée par ce que je venais d'apprendre et avec devant les yeux la pierre tombale d'Emma.

- Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? !!!!

Lisa se disait que cette journée de détente lui permettrait de profiter enfin d'une grasse matinée.

Eh bien, que nenni. Une petite fille, a six heures du matin, vint les rejoindre dans leur chambre, en pleurs et terrifiée, laissant entendre d'une voix entrecoupée de sanglots qu'il y avait un monstre sous le lit !

 

Après réconfort et câlins, ils furent bien obligés de se lever. Heureusement, les enfants étaient adorables et se préparèrent tranquillement, finissant leurs devoirs et rangeant la table.

 

A peine partis pour l'école, Lucas et Lisa se retrouvèrent dans les bras l'un de l'autre, à s'embrasser à bouche que veux-tu... A croire qu'ils ne s'étaient jamais embrassés jusque là... (Lisa : Franchement Agathe, je voudrais t'y voir toi, avec trois enfants à la maison, essayer d'avoir un moment romantique avec ton homme... ben c'est pas gagné..)... Hum, bref...

 

Profitant de leur journée de détente, ils décidèrent d'aller se promener à San Myshuno. Lucas a eu envie d'essayer un de ces bars karaoké à la mode (et encore un bisou....)

 

Les voilà en train de chanter. C'est la première fois qu'ils s'y essayent, et ma foi ce n'est pas trop désagréable à entendre. Enfin bon, de toute façon, je n'ai pas l'oreille musicale et je chante encore plus faux qu'eux ! (si, si c'est possible ).

 

Et Lisa a trouvé cela tellement fun qu'elle s'est lancée en solo. Cela fait plaisir de la voir autant s'amuser. C'est vrai que jusqu'à présent, on peut pas dire qu'elle ait eu vraiment du temps pour elle. 

 

Et puis après, ils en ont profité pour se retrouver un peu, pour rire ensemble, discuter comme autrefois, lorsqu'ils étaient juste fiancés...

 

Et puis évidement se bisouter.... 

 

Ils en ont bien profité. La journée leur a fait du bien à tous les deux et de rompre un peu leur quotidien. Et quand ils sont revenus à la maison, les enfants étaient sagement en train de faire leur devoir.

 

Mais quand même, pendant le repas familial, ils étaient un peu frustrés. Ils auraient bien aimés en profiter d'avantage et sortir un peu des tâches quotidiennes.  Allez, promis , encore un petit effort de votre part et bientôt, pour la fin de l'année, vous aurez une autre journée de repos.

 

Et la soirée s'est finit sagement, malgré tous les bisous et flirts qu'il y a eu dans la journée. Après tout, l'amour n'est pas que physique et ils n'ont pas toujours besoin de le faire pour savoir quand même leur attachement.

Sur ce, bonne nuit les amoureux !^^

 

 

 

 

 

 

Ma fifille Sims :-)

Certains l'on vu chez Lisa Ristorante, mais je vous fais un plus gros plan de ma fille sims, Luciole. Parce que j'en ai envie et parce que je la trouve super mignonne.

Bon, d'abord, je lui ai enlevé son affreux bonnet et je lui ai mis une coupe de cheveux qui lui va super bien. N'est-ce pas ? ^^

 Et un ensemble que je trouve aussi tout choupinou ♥

.

 Bon, dans ma vie IRL, ma fille n'est pas aussi grande (ahhhh, les bambins), mais foi de maman, elle est encore plus mignonne !

 

Singularité

Oui, je m'y remets enfin (il était temps vous allez me dire...). C'est vrai que j'avais arrêté pour cause de grand voyage, parce que j'avais d'autres envies d'écritures et aussi parce qu'un chapitre de l'histoire me posait problème au niveau de l'écriture et de ce que je voulais vous faire ressentir.

Mais heureusement, j'ai trouvé ma solution grâce à Eulaline (Merci^^) et je vais pouvoir me remettre à l'écriture et aux prises de vues de Singularité. Si tout va bien, normalement, un prochain chapitre devrait paraître ici et sur le forum officiel en fin de week-end (comment je me mets la pression, moi).

 Pour l'instant, Aliénor est en train de dormir, mais je ne vais pas tarder à la réveiller... ^^

 Et, merci encore à tous ceux qui me suivent, qui me lisent et qui laissent des commentaires. Cela me fait toujours plaisir de voir que ce que j'écris est apprécié.

J'avoue ne pas toujours être satisfaite de ce que j'écris et de ce que je veux vous faire découvrir. Mais, je commence à arrêter de me comparer avec les autres. Et surtout, je pense avoir trouvé mon style d'écriture. Déjà, je suis assez satisfaire de ça.

Bien sûr, il y a toujours lieu de s'améliorer, mais je pense que l'important c'est que l'histoire vous plaise....ou pas. Cela dépend du message que je veux vous faire passer. (Pour tout vous avouer, si je reprenais aujourd'hui "Le lien brisé", je ne pense pas que cela finirait aussi bien...ahem..).

A bientôt donc :)

Lisa trouva que la journée commença mal : aussitôt arrivée au restaurant, elle eut l'impression d'être au club du troisième âge. Rien que des cheveux gris, partout et une chef de cuisine qui devenait sénior à son tour. Ce qui voulait dire qu'elle allait devoir la licencier et embaucher une autre personne pour la remplacer. Une personne qui n'aurait évidemment pas les mêmes compétences.

Elle se sentait un peu lasse tout d'un coup...

 

Heureusement, un appel de Lucas parvint à la faire changer d'humeur et à lui rappeler les choses essentielles de la vie. Et pourquoi, elle continuait à ouvrir le restaurant.

 

 

 Lisa fut quelque peu amusée par le retour de la petite dame brune, qui auparavant était avec notre célèbre Paolo Rocca, et qui se retrouvait maintenant avec un jeune homme blond. Bon. Peut-être était-ce une relation d'affaire. Ou peut-être pas. 

 

Et puis, il y avait la Mystérieuse Dame comme Lisa aimait l'appelait. Belle, un brin exotique et un peu hautaine. Cela faisait déjà un moment que cette personne était fidéle à son restaurant. Mais Lisa n'avait pas encore essayé de lier connaissance, comme elle l'avait fait avec les Gothik. Peut-être une certaine réserve de la dame l'empêchait-elle...

 

A la fermeture du restaurant, Lisa congédia donc sa chef de cuisine et embaucha à la place un jeune adulte, un jeune homme. Si tout allait bien, il serait encore là quand elle-même ne serait plus...

 

Petit bilan de la journée.

 

Retour à la maison et paiement des factures. On est lundi et il faut bien régler cela. Même si Lisa regrette beaucoup de ne pas avoir assez d'économies pour pouvoir gâter ses enfants. Ou partir en vacances.

 

Un petit bisou de Lucas et le moral va mieux.

 

Magda est toujours dans ses devoirs, même tard le soir. Lisa en est toujours admirative et quelque peu fière. Elle espère que sa fille ira loin. Mais en ne sacrifiant pas son bonheur à sa réussite. Car certes, elle appréciait que ses enfants soient très bon et réussissent à avoir une carrière florissante, mais pas au détriment de leur vie personnelle. C'est une question d'équilibre, elle en sait quelque chose.

 

Et pour finir quelques achats : agrandissement de la chambre des enfants, achat d'une table d'activité pour Enzo, l'artiste de la famille et achat d'un petit vase pour la déco dans le séjour.

Demain, c'est journée libre pour Lisa. Une journée de congé avec sa famille. Que va t'elle bien pouvoir faire ? ^^