• Aliénor

    Une Reine ou un pion ? 

     

    #InstantanéSingularité - 2

     


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  • Elle...

    Une Singularité à elle toute seule,

    Une amitié jusqu'au sacrifice,

    Crée, exploitée, spoliée,

    Jamais elle n'a plié.

    Emma Bassington

     

    #InstantanéSingularité - 1

     

     

     

    Note de l'auteur : c'est une idée qui m'est venue comme cela sur twitter et que j'ai décidé de vous partager aussi mon blog. Des intants fugaces, des impressions, ou justes des fragments sur les personnages de mon histoire, Singularité (oui, je n'en ai décidemment pas fini avec cette histoire ^^). 


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  • J'ai installé Jorge Alcazar dans ma partie avec Magdalena Flores, à san Myshuno. Et, alors que Magdalena discute avec Nina Caliente, voilà que Jorge passe, tout fringant et sûr de lui.

    J'ai beaucoup aimé le coup d'oeil et la moue intéressée de Nina he. Donc, Parthenia, Nina serait bien intéressée pour mieux connaître ton sim sarcastic

    (oui, pardon, j'ai rasé la moustache de Jorge ^^)

     

    Spécial dédicace à Parthenia :)


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    Petit point sur "L'Autre - Singularité II"

     

     

    Je l'avais indiqué plus ou moins sur twitter mais je vais l'indiquer ici aussi, pour que vous puissiez en prendre compte. 

    Après l'écriture de "Rêves de Machine", j'ai décidé de me focaliser sur l'écriture du deuxième tome de Singularité, "L'Autre". Ce qui veut dire qu'il y aura beaucoup moins de maj par ici sur mon blog principal. Je me suis donné de Janvier à juin 2022 pour essayer de boucler le plan et le récit de cette histoire. Maintenant, ce n'est qu'un prévisionnel. On sait combien tout cela peut être bouleversé par des évènements extérieurs. sarcastic

    Je pense également que je remanierais les chapitres qui sont déjà parus. Mais de toute façon, je vous en ferais part au moment voulu.

    Enfin, si cela vous intéresse bien évidemment, puisqu'à part mes fidèles lecteurs (et merci à vous ♥) je n'ai guère de retour ici. Cela me frustre quelque peu mais bon, qu'y puis-je, hein ? Mais je l'ai également remarqué chez d'autres copines aussi. On consomme, mais il n'y a pas de donnant-donnant. Bref, c'était mon coup de gueule du jour, je n'y reviendrais pas. 

    Je ne pense pas écrire autre chose par ici avant un moment. Même si je ne suis pas à l'abri d'avoir une nouvelle qui arrive subitement dans ma tête, comme cela a été le cas pour "Une saison douce "intello

    Sinon, vous me retrouverez un peu sur mon autre blog (http://ryukolarenarde.eklablog.com/) où je continuerais quelques challenges en progression par l'image (à l'instar de Parthenia et Eulaline glasses). Cela ne devrait pas trop me fatiguer en terme d'écriture et puis cela me fera des pauses bienvenues aussi ^^.

    Voilà, vous savez tout pour le moment. 

    Belle semaine à vous et à bientôt smile


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  •  Note : cette petite nouvelle sert de lien entre Singularité et L'Autre.  

     

     

    Rêves de machine

    Libéré de ses chaines, ivre de colère, Jay détruisit toute la ville de Newborn, ne laissant plus qu’un champ de ruine, une terre brûlée et stérile. Parce qu’il en avait le pouvoir, l’envie et parce qu’il souhaitait se venger de toute ces années où il n’avait été qu’une marionnette entre leurs mains. S’il avait pu, il aurait effacé jusqu’au moindre atome de leur existence. Mais le temps pressait. Les coups de boutoir qu’il avait lancés en détruisant le Pentagone et la Maison Blanche ne suffisaient pas. Il devait aller plus loin encore pour déséquilibrer la société américaine.

     Et, c’est ce qu’il s’empressa de réaliser. Les Américains ayant toujours eu peur d’une armée de machine, il créa, avec un certain humour acide, une horde de robots humanoïdes et les lâcha dans la nature.

    Rêves de machine

     Et, une fois que cela fut fait, il remonta dans le nord des Etats, laissant son armée cybernétique en roue libre mais avec des programmes bien précis. Jay eut un dernier sourire sur cette cohorte de machines en action.

     Tout cela l’avait bien amusé mais ne l'avait pas entièrement satisfait. Du moins, pas sur le long terme. Il avait besoin de défi et de se mettre un peu en danger, voir jusqu'où il pouvait aller. C’est pour ça qu’il allait traverser la frontière entre le Canada et les Etats-Unis, à pied, avec l’apparence d’un simple mortel. A Silicon Intelligence, il avait été utilisé comme un  employé de bureau et il avait réussi à paraître humain autant que possible. Mais c’était en vase clos car Louis et Emma étaient là pour le rattraper, au besoin. Mais maintenant, il n’y avait plus personne pour le brider ou le maîtriser. Allait-il être assez crédible ? C’était là tout l’enjeu.

    Il changea un peu son allure et gomma son apparence qui était un peu trop parfaite, un peu trop lisse, en modifiant sa peau, en ajoutant des poils et des imperfections et des longs cheveux blonds sur son crâne. Il avait maintenant la physionomie d’un jeune homme dans la vingtaine, à l’allure cool et tranquille. Et c’est avec cette apparence qu’il passa la frontière, sans problème majeur.

    Rêves de machine

     

    Rêves de machine

    Une première étape était franchie. Il se dirigea ensuite vers la ville de Vancouver, n’ayant aucune idée pour le moment, mais il trouverait bien quoi faire une fois rendu. Emma aurait été fier de lui si elle avait pu le voir maintenant. Et repenser à sa créatrice lui apporta une souffrance intérieure. Il ressentait toujours le goût de la défaite de n’avoir pu la sauver de la mort et d’avoir été ainsi bridé. Et de cela, jamais plus on le contraindrait, il y veillerait.

    Sa créatrice. Emma. Il gardait toujours en lui les enregistrements de ses conversations qu’il avait eues avec elle. Un souvenir sur ses débuts, lorsqu’il était jeune encore et où tout était neuf pour lui. Emma avait été son guide et sa boussole et il garderait toujours un sentiment d’inachevé de leur relation. Elle l’avait créé pour qu’il soit son confident et son ami et il n’avait jamais pu l’être à part entière.

    Rêves de machine

     Pour autant, maintenant qu’il n’avait plus aucune bride, ni aucune contrainte, il appréciait ce temps et cet espace qui n’appartenait qu’à lui et où il pouvait réaliser ce qu’il voulait, sans aucun ordre à recevoir, ni demande d’explication.

    Comme se faire engager dans une entreprise sous-traitante de matériels androïdes. Il apprécia fortement l’ironie de sa démarche.

    Rêves de machine

     Il n’y eut aucune question, aucune interrogation sur son allure, sa façon de faire, son travail. Il s’était complètement fondu dans le décor. Tel qu’il le voulait, il était un humain normal aux yeux des autres employés. Il eut même une petite satisfaction intérieure lorsqu’il fut dragué quelques jours plus tard par une de ses collègues de travail.

    Rêves de machine

    Allait-il repousser les avances de cette humaine ou au contraire, accepter cette proposition ? Sachant qu’il y avait de fortes chances que cela entraîne des relations très intimes. Mais il était là pour expérimenter. Après quelques nanosecondes d’hésitation, il opta pour le second choix et entreprit des ajustements dans ses systèmes informatiques profonds. Ainsi fut donc fait et Jay Sarren se laissa séduire par sa jeune collègue, Erika Norris. Elle était rousse. C’est peut-être un détail qui avait penché dans la balance.

    Rêves de machine

     

    Rêves de machine

    Ce qui suivit fut la parade amoureuse ô combien classique des humains : approche, intérêt, flirt et enfin accouplement. Jay ne se sortit pas trop mal de cette dernière partie même si Erika a la fin de l’étreinte eut une moue un peu déçue. Jay haussa un sourcil, perplexe.

    Rêves de machine

     - Il y a quelque chose qui ne va pas, Erika ? Ce n’est pas ce que tu voulais ?

    - Eh bien oui… Mais tu vois, j’aurais pensé que tu te serais montré un peu plus attentif à mon désir. Faire l’amour n’est pas qu’un…pilonnage… Cela ne s’arrête pas à ton sexe dans le mien. C’est un peu plus subtil tu sais… Je dois être ta première femme, non ?

    Est-ce que Jay fut vexé par la réponse et la remarque d’Erika ? Bien sûr que oui. Il était une intelligence artificielle quelque peu égocentrique et imbu de sa personne. Mais cette vexation ne dura que quelques secondes. S’il était là c’était aussi pour s’améliorer. Il eut alors un léger sourire et se pencha vers la jeune femme.

    - Eh bien, dans ce cas-là, recommençons. Montre-moi ce que je dois faire pour te donner du plaisir. Et je suis sûr que cette deuxième fois te sera plus agréable.

    Rêves de machine

     Cette deuxième fois fut tellement satisfaisante qu’Erika réclama une troisième puis une quatrième séance avant de s’écrouler à côté de lui, épuisée mais comblée de plaisir.

    Rêves de machine

    Jay eut un sourire arrogant. Là aussi, il était meilleur que bien des hommes. Il engrangea donc ces informations. Cela lui servirait dans le futur, il n’en doutait pas.

    Cette relation ne dura pas mais cela lui permit de s’intégrer encore plus dans la société humaine sans que personne ne se rende compte de ce qu'il était vraiment. Il avait désormais beaucoup plus de connaissances sur la sociabilité et l’attachement des êtres humains entre eux. Un arsenal à ajouter à son actif et il saurait en jouer sans aucun remord.

    Et puis un jour, il en eut assez de cette vie, de ce travail en entreprise et de toutes ces fréquentations humaines. Alors, un soir, il disparut de cette ville et s’envola pour l’Asie. Il fit une escale au Japon pour visiter l’ancienne succursale de Silicon Intelligence, qui fabriquait toujours des androïdes. Jay y retrouva le professeur Shinegawa, l’homme qui l’avait construit. Pourquoi voulait-il le voir ? Pour supprimer tout ce qui avait trait à sa genèse. Il n’avait aucunement l’intention de laisser quoi que ce soit avoir prise sur lui ou s’exposer à la moindre faiblesse. Cela passa donc par la suppression des archives de la société mais aussi par la suppression des souvenirs du professeur. Celui-ci fut retrouvé le lendemain matin, complètement amorphe et dément.

    Rêves de machine

     

    Jay atterrit ensuite en Chine et se perdit dans l’immensité du continent. Il devint mercenaire, marchand d’armes, pirate informatique mais toujours œuvrant finement, créant sa vaste toile d’araignée au milieu des réseaux du web et à travers les échanges humains et géographiques.

    Rêves de machine

    Il n’était plus l’androïde tout juste éveillé mais une IA qui avait grandement évolué depuis son environnement initial et au contact des hommes. Il avait appris tout ce qu’il y avait à apprendre dans l’organisation sociale et politique qu’avait construit l’Être Humain. Et, s’il l’avait voulu, il aurait pu mettre toute l’humanité en esclavage, comme ils le fantasmaient dans leurs films ou leurs livres sur le contact avec une IA. Mais c’était mal connaître Jay de croire qu’il voulait cela. Car l’esclavage voulait dire avoir quelque intérêt pour l’espèce humaine et avoir aussi une obligation. Et de cela, Jay ne le désirait pas. Il ne s’était pas libéré de ses chaînes pour en créer d’autres. Il voulait être libre de parcourir la planète comme il le voulait, libre de découvrir l’univers qui l’attendait, là, par-delà le système solaire. Car oui, la Terre ne lui suffisait déjà plus. Et puis, c’était une idée qui était née quand il était encore sous l’aile d’Emma, lorsqu’elle lui faisait part de son envie d’en savoir plus sur les mécanismes du cosmos et de tout ce qui avait trait à l’astrophysique. Emma n’était plus là mais cette envie, elle, était toujours là. Il avait tout à fait les moyens et le temps d’étancher sa soif de connaissance, de découvrir tous les mystères que l’univers gardait encore.

    Mais… Il n’oubliait pas aussi que l’espace, les planètes, cela intéressait une autre personne. Une personne dont il savait en permanence où elle était et comment elle se portait, et, en se concentrant un peu, ce qu’elle ressentait. 

    Jay se permit un léger sourire ambigu en pensant à cette personne, alors qu’il rejoignait la base qu’il venait de se construire.

    Rêves de machine

     Un jour, elle comprendrait qu’il ne servait à rien de s’enfuir devant lui car tout était déjà là, entre eux…

     Rêves de machine

     

    A suivre…

     


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