16 novembre 2017

Un mois après, je suis encore sur mon petit nuage. J'ai l'impression de voir des coeurs partout. ♥♥♥

Ah, que c'est délicieux. Voilà, je l'écris : Hugo et moi, nous sommes un couple. Rhooo, je retombe dans l'adolescence et ses bouffées d'hormones.

Nous nous voyons tous les week-end.

Nous papotons tous les soirs sur Messenger.

Nous sortons, prenons le temps à deux.

Et nous parlons, parlons, parlons.... de nos envies, de nos projets à deux et surtout de la recherche d'Olivier.

Bon sang que je regrette cette décision de l'avoir abandonné. Mais qu'est-ce qui m'a pris ?!!!... Enfin, pour être tout à fait honnête avec moi-même, je n'étais pas dans un état très serein à ce moment-là et je pense avoir pris la meilleure décision pour mon fils à l'époque... Hugo m'a indiqué qu'il ferait jouer ses relations à l'hôpital pour savoir qui l'a adopté et où.

Après, je suis partagée : oui, je veux récupérer mon fils et en même temps je me dis de quel droit puis-je l'enlever d'un foyer aimant ? Il a un peu plus d'un an maintenant. Et, il a eu le temps de s'attacher à ses nouveaux parents. Et puis...pour être honnête dans ce journal...J'ai peur de ne pas être une bonne maman.... Je n'ai déjà pas eu un bon exemple de mère et on ne peut pas dire que nous avons entretenues des relations très cordiales. Non. On peut même dire que le lien s'est brisé...

Enfin, à chaque jour suffit sa peine. Demain soir, je revois Hugo. Et pour l'instant, c'est bien suffisant.

 

18 novembre 2017

Le week-end a été chargé en émotions. De belles émotions. Alors que nous passions un moment dehors à se câliner à la lueur des étoiles, Hugo s'est agenouillé devant moi et m'a sorti une bague. Woohooo, woohooo !!! Mon petit coeur a fait boum-boum.

Voilà, Hugo et moi sommes fiancés.

Au niveau pratique, nous allons vivre ensemble à la fin de l'année. Le temps que je démissionne de mon travail et que je m'organise pour repartir. Peut-être allons nous un peu vite, mais on a pas envie de perdre du temps ni l'un, ni l'autre.

Et, une autre bonne nouvelle, c'est que mon éditeur me demande de travailler sur un autre projet de livre car mon roman rencontre un certain succès. Je ne crois pas que je vais avoir le temps de m'ennuyer ces prochains mois.

 

1er décembre 2017

Mes copines ont été mignonnes. Elles m'ont organisé une petite journée spécial "filles" pour fêter mon départ. C'est bien agréable d'être ainsi entourée. J'ai même testé le sauna ! J'avoue que j'ai beaucoup aimé. Il faudra que je recommence cela quand je serai à Newcrest.

 

22 décembre 2017

Agathe est venue aujourd'hui chercher les clés de sa maison. On en a profité pour discuter un peu. Elle a toujours l'art et la manière d'abattre mes barrières et de voir ce qu'il y a au plus profond de moi.

Oui, j'ai la trouille d'aller vivre avec Hugo, même si je l'aime profondément. La trouille de finalement abandonner une partie de mon indépendance et la trouille de ne pas être à la hauteur de ses attentes.

Agathe a rit quand je lui ai dit cela. Et elle m'a indiqué qu'elle avait ressentit également la même chose quand elle avait commencé sa vie avec son mari. Cela m'a rassuré un peu.

Enfin, de toute façon, nous serons dans la même ville. Je pourrai la voir plus souvent.

 

24 décembre 2017

Me voici dans mon nouveau nid. Avec Hugo. Eh bien, on peut dire qu'il commence à bien gagner sa vie. Sa maison est plus spacieuse que la dernière. Et il y a même un bout de jardin.

Voilà. A moi une nouvelle vie. Je vais me plaire ici.

 

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A MAGNOLIA PROMENADE

- Oui, je voulais vous parler, Lisa, car j'ai fait de vous mon exécutrice testamentaire...

- Hein ? Comment ça ?

 

- Je suis malade, Lisa. J'ai été voir mon médecin il y a quelque temps et les résultats d'examens sont clairs. Je suis atteinte d'une maladie dégénérative. Ho, j'en ai encore pour un petit moment à vivre, mais je vais diminuer petit à petit et d'ici 4 ou 5 ans, je serai sûrement incapable de bouger, manger, respirer toute seule.... Mais ne vous inquiétez-pas, Lisa, vous ne serez pas ma garde-malade. Ce n'est pas votre rôle. J'ai pris toutes les dispositions nécessaires à ce sujet. Non, vous aurez juste à vous occuper d'Olivier jusqu'à ma mort.

- Et, ensuite Madame ? Je ne peux pas abandonner Olivier.

- Non. Bien évidemment. Je vous charge de retrouver sa vraie mère.

- Sa vraie mère ? Je ne comprends pas. Vous n'êtes pas sa mère, Madame ?

- Non. Je suis sa grand-mère. C'est ma fille qui est la mère d'Olivier et qui l'a abandonné. Un peu par ma faute d'ailleurs...

- .....

- Vous semblez interloquée, Lisa. Je n'ai pas toujours été la gentille personne que je suis maintenant. J'étais plutôt une femme manipulatrice, égocentrique et qui ne pensait qu'à elle. Et je n'ai  pas vu le désastre qui est arrivé à ma fille.... Non ! Je vais être honnête... Je n'ai pas voulu voir, car cela m'aurait dérangé dans mon confort personnel.

- Pourquoi tout cela, Madame ?

- Pourquoi ?.... je vais vous raconter une histoire, Lisa. Il était une fois une petite fille qui aurait dû être choyée par ses parents. Mais à la place, elle reçu des coups et fut violentée. Pendant longtemps. Et puis, les services sociaux sont intervenus et la petite fille a été mise en foyer. Cette petite fille, c'était moi. Hélas, la vie en foyer n'a pas signifié la fin de l'enfer. Des coups et des brimades, j'en ai encore eu. Les familles d'accueil n'ont pas été spécialement tendres.... Alors, quand j'ai eu 16 ans et que j'ai rencontre Régis, mon futur mari, j'ai décidé de fuir. Je ne pensais pas que mon futur mari allait être également un très grand manipulateur et un sadique de la pire espèce....

Il faut que je vous avoue que je n'ai jamais voulu être mère. C'est Régis qui le voulait. A 18 ans, j'aurai préféré voler de mes propres ailes, travailler que tomber enceinte et m'occuper d'un bébé. Tiphaine, ma fille, n'a jamais eu la tendresse qu'elle aurait du avoir de ma part. Elle me dérangeait, me bousculait dans mes retranchements. J'ai préféré la laisser à son père et finalement le laisser faire...Ce que j'ai subi, Tiphaine aussi l'a subi. Alors, que j'aurai pu l'éviter. Si vous savez comme je m'en veux, Lisa...

- Madame... Pourquoi, n'allez-vous pas voir directement votre fille et en parler ? Cela serait mieux pour vous deux.

- Parce que je suis lâche, Lisa. Et, puis j'ai été assez toxique pour elle et je ne veux plus m'immiscer dans sa vie. Par contre, autre chose que je vous demande : si Tiphaine ne veut pas d'Olivier, serez-vous capable de l'élever comme une seconde mère ?

- Bien sûr, Madame. Vous pouvez compter sur moi.

- Merci Lisa. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

" C'est une histoire du temps perdu, échappée d'un songe...." (premières paroles de la chanson de Cécile Corbel, Entendez-vous)

 Comme dans tout conte, ll y a une jeune fille....

Cette (petite) jeune fille s'appelle Sarah Petit Pois.

 Elle vit avec sa maman, Marie Petit Pois,  dans une maison au bord de la mer. Et le Papa ? He bien, tout les hommes ne peuvent pas être des princes charmants. Et en l'occurrence, le père de Sarah n'a jamais été un . Il a pris l'amour de Marie, lui a laissé un présent "particulier" et s'en est allé, la laissant se débrouiller.

Le décor est planté. Nous avons donc une semi-orpheline, une maman bien présente (et non morte, comme dans les contes) et une petite vie tranquille....

Jusqu'à  l'arrivée de Yoann... (le blondinet, là, en-haut, qui vous regarde avec un air ironique).

Je m'appelle Samar Doumani.

Je suis Syrienne. J'ai 21 ans. Et, je viens hanter vos nuits.

Vous avez peur de moi, et pourtant....Je suis humaine, comme vous. 

Avant d'être une migrante, j'étais une jeune femme comme les autres, même si mes us et coutumes ne sont pas les vôtres.

Avant, mon pays était un endroit où il faisait bon vivre. Les journées étaient chaudes et les nuits étaient douces.

Mes désirs et mes joies devaient ressembler aux vôtres : les réunions entre amis, le bonheur d'un moment en famille, savourer un bon repas, être amoureuse.

Tout cela, je pensais que cela allait de soi... Malheureusement, non.

Un jour, mon beau pays n'était plus le même. Un jour, nous étions heureux, et l'autre jour, nous avions peur pour nos vies.

Et, alors a commencé l'exode. Nos voisins, nos amis ont commencé à partir. Ma famille est restée jusqu'au bout. Mon amoureux est resté.

Ma famille a disparu dans les bombardements. Mon amoureux est mort en essayant de défendre son pays.

Alors, a commencé pour moi la fuite. Cela a été une grande douleur car je ne voulais pas quitter ce pays où j'avais toutes mes racines. Mais pour le bien de la petite vie qui grandissait en moi, je me devais de trouver un refuge.

J'ai donné toutes mes économies à un passeur. J'ai été entassée avec les autres dans un pauvre bateau qui prenait l'eau. 

Et nous avons pris la mer.

je croyais qu'une nouvelle vie m'attendait là-bas en Europe. Un peu d'espoir.

Mes rêves et mon corps se sont brisés sur une plage anonyme d'Europe.

Je ne respirerai plus l'air de la Syrie et je ne tiendrai jamais mon enfant dans les bras.

Je m'appelais Samar Doumani.

J'avais 21 ans.

J'hanterai à jamais vos nuits. 

 

 

 

Note d'Agathe : c'est une histoire un peu particulière qui me trottait dans la tête depuis un petit moment. C'est un parti pris de ma part face à certaines réactions. Bien évidemment, cela ne changera rien à ce qui se passe en ce moment. Mais je voulais juste rappeler que ces migrants sont aussi des êtres humains, avec leurs désirs, leurs peurs et leurs espoirs. A leur place, que ferions-nous ? 

Pour ceux qui seraient intéressés par Samar, elle est dans la galerie Sims 4 sous mon ID EA : Agathe2013. Merci d'en prendre soin.

 

03 octobre 2017

Eh bien.... On ne peut pas dire que nos retrouvailles aient été très sereines.... En même temps, on le serait à moins : je le quitte sans le prévenir et un an plus tard, je le recontacte pour lui dire qu'il est papa et que j'ai abandonné l'enfant. C'est assez horrible.

Donc, évidemment, j'en ai pris pour mon grade et je l'ai bien mérité.

Puis ensuite ces mots de sa part : "Mais pourquoi as-tu agis comme cela ? Tu peux me l'expliquer ?"

Alors, je lui ai expliqué. En long, en large et en travers. Et, j'avoue avoir eu une petite pointe de satisfaction de le voir tout penaud quand il a appris les actions de mon père au moment où il m'avait quitté pour Pauline. C'est mesquin de ma part, mais cela m'a fait du bien.

Ensuite, je me suis tu. Et, il est resté silencieux. Puis, il s'est levé et il m'a dit qu'il devait réfléchir à ce qu'il devait faire. Il me recontacterait peut être dans les jours suivants.

Voilà. Il est parti. Et je me retrouve seule. Le moral un peu dans les chaussettes, mais je m'y attendais. Le problème, c'est qu'en le voyant je me suis rendue compte que je suis toujours amoureuse de lui. Comme si ma vie n'était pas assez compliquée comme cela. Mais je n'y peux rien. Hugo, je l'ai dans la peau, je crois jusqu'à ma mort. Et tant pis s'il ne revient pas...

 

10 octobre 2017

Une semaine vient de passer et j'ai toujours le moral au plus bas. Je crois que j'ai besoin d'un peu de vacances et de partir un peu.

 

11 octobre 2017

Eh bien voilà. Je pars en week-end prolongé à Granite Falls. Un peu de nature et d'air frais me feront du bien et cela me permettra peut-être de penser à autre chose que le vide de ma vie privée. le seul point positif de cette semaine, c'est ce roman que je me suis enfin décidée à finir d'écrire et à envoyer à un éditeur. Je ne sais pas si cela va donner quelque chose, mais au moins je l'ai réalisé ce rêve d'enfant.

 

14 octobre 2017

Bon, bon. Me voilà à Granite Falls. J'avais juste oublié que j'emmènerai également ma solitude ici. 

Je mange seule, je joue seule, je me promène seule. Pfffiou ! Qu'est-ce que je m'ennuies...

En soirée

Finalement, au gré de mes pérégrinations, j'ai rencontré Gina. C'est une vieille un peu bizarre et excentrique, mais on s'est tout de suite bien entendu. 

On a refait le monde toute les deux à la lueur des étoiles et en mangeant des guimauves grillées. Ce n'était rien d'extraordinaire mais je crois qu'il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien. Carpe Diem, ma belle, Carpe Diem...

 

16 octobre 2017

Woouhouu ! Quand je pense à ce dimanche passé, j'ai encore le sourire jusqu'aux oreilles. 

Il a déjà bien commencé le matin lorsque j'ai reçu l'appel de mon éditeur. JE. VAIS. ETRE. EDITER !!!! Je suis encore sur mon petit nuage là. Bon, après, je ne sais pas s'il se vendra beaucoup, mais enfin, si l'éditeur veut commercialiser mon roman, c'est qu'il a quand même une chance de succès. Agathe a bien eu raison de me pousser plus loin dans les cours de littérature, cela paye maintenant. 

Et, ensuite, ensuite (je suis encore fébrile en l'écrivant), l'appel d'Hugo en fin d'après-midi. Il voulait me parler et souhaite me voir. j'ai dit oui et deux heures plus tard, il était là, sur le pas de porte de mon chalet. 

Au début, le silence a été un peu tendu. Je le sentais un peu nerveux, alors je l'ai invité à entrer.

Et, là, ce regard quand il s'est assis à côté de moi... J'en ai encore des délicieux papillons dans le ventre....

Il m'a pris les mains et voilà ce qu'il m'a dit : 

"Tiphaine, cela fait plusieurs jours que je ne dors pas, que je ressasse notre conversation... Vu tout ce que tu m'as dit, je comprends mieux ton comportement et je m'excuse de toutes les horreurs que j'ai prononcées... Je... J'avoue que je n'arrive pas à oublier le peu de temps que nous avons passé ensemble.. Tu me manques, Tiphaine. Ta peau, ton odeur, tes bras autour de moi, tes petits mots doux.... Tout cela j'en ai besoin... Je voudrais que l'on recommence à zéro, si tu le veux bien. Je t'aime, Tiphaine..."

Evidemment, j'ai dit oui. Je n'allais pas passer ma chance. 

Et la soirée s'est délicieusement terminée....

Donc, voilà, Hugo et moi, c'est officiel. Nous sommes de nouveau ensemble. Et pour longtemps j'espère.

Et peut-être, à deux, pourrons-nous retrouver Olivier.... 

 

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A MAGNOLIA PROMENADE

Le temps passait chez Louison. Elle avait réussi, à force d'acharnement, à obtenir le poste de Directrice de marketing de son entreprise. Elle se sentait mieux au niveau financier, et pouvait enfin s'octroyer un peu de repos bien mérité. 

Et aussi penser un peu à elle. Depuis la mort de son mari Régis, il y a bien longtemps, elle n'avait guère flirter. Il y avait bien eu Bjorn où elle avait senti une certaine affinité mais il était marié. Elle n'avait guère chercher plus loin. Mais voilà, après l'avoir recontacté, elle venait d'apprendre qu'il était veuf depuis quelques années. Louison avait donc décidé de sauter le pas.

Et la réponse de Bjorn ne s'était pas fait attendre. Louison se sentait rajeunir dans cet amour crépusculaire. Et ce nouveau bonheur lui donna le courage de regarder un peu sa vie passée et d'en faire le bilan. 

Et, c'est ainsi qu'un soir, elle décida de régler certaines affaires.

"Lisa, s'il vous plait, je voudrais vous parler sérieusement...."

 

  

 

2 octobre 2017

Wow... Cela fait un an que je n'ai pas écrit dans ce journal. En même temps, je n'avais pas grand chose à écrire d'intéressant jusqu'à présent.

Alors, oui, je suis arrivée à Oasis Spring dans cette petite maison qu'avait bien voulu me prêter Agathe. Je pensais repartir sur un nouveau pied en subistant pendant quelques temps avec ma petite allocation chômage.

Et puis la dépression m'a rattrapé et m'a fait sombrer complètement.

Que dire des jours, des mois qui sont passés ?

J'ai dormi, beaucoup dormi.

J'ai mangé. Peu.

Et j'ai continué à sombrer. Plus rien n'avait d'importance.

Je me négligeais...

Je m'abrutissais devant des programmes télés stupides. Enfin, ce n'est pas comme si je les regardais vraiment. Non, je comatais dessus.

Et, puis, je dormais, de plus en plus. Comme si je voulais m'anéantir dans le sommeil. le jour, la nuit, je ne faisais plus la différence.

Puis le déclic : je regardais à moitié une émission de télé, vaseuse comme d'habitude quand soudain le reportage suivant m'a réveillé complètement : c'était l'histoire d'une jeune femme abusée dans son enfance qui se suicidait à l'âge adulte alors qu'elle avait un nourrisson et un conjoint.

Cela m'a tout de suite mise en face de ma situation et m'a fait un électrochoc. Est-ce que je voulais vraiment mourir ? Et, je me suis à pleurer.

A faire enfin couler ces larmes qui étaient restées enfouies en moi depuis si longtemps. J'ai donc pleuré. Longtemps. Et ensuite je me suis couchée.

Le lendemain, j'ai pris rendez-vous chez une psychiatre. J'en avais des chose à dire....

Les jours suivants, je suis sortie de chez moi. Je me suis mise au sport...

...j'ai changé de look. Encore une fois ! j'ai retrouvé les cheveux longs de mon adolescence....

...Et je me suis mise à porter des lunettes. Les livres et l'ordinateur ont eu raison de mes yeux.

Enfin, je me suis retrouvée un petit travail dans une bibliothèque. Rien de mirobolant, surtout de la saisie de données,  mais cela me permet de renouer avec le travail et la vie sociale.

je suis sortie de nouveau et j'ai discuté avec quelques connaissances. Ce sont des relations superficielles mais j'apprécie cette légèreté pour le moment.

Et puis, j'ai écrit à Hugo. Car il avait le droit de savoir qu'il était devenu père. Je sais que je joue avec le feu en lui révèlant cela, mais c'est essentiel pour moi de ne pas garder ce secret. Et puis, qui c'est, peut-être le père et le fils pourront-ils être réunis. C'est tout ce que je leur souhaite.

Et un soir, il est venu....

 

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A MAGNOLIA PROMENADE

Malgré sa bonne volonté, Louison avait oublié que c'était bien fatiguant de s'occuper d'un nourrisson...

Qui plus est, en étant toute seule et en continuant de travailler.

Car la nouvelle maison qu'elle avait acheté à Magnolia Promenade avait englouti toutes ses économies.

Alors, elle avait donc décidé de prendre une employée de maison : une jeune demoiselle du nom de Lisa Schmitt.

Celle-ci s'occupait des repas, du ménage,

Du jardin, où elle avait un certain don et qui permettait à la petite famille d'avoir quelques légumes frais.

Mais surtout, elle pouvait s'occuper d'Olivier quand Louison partait au travail. Lisa s'était tout de suite attachée au nourrisson et s'en occupait avec beaucoup de coeur.

Mais, Louison n'était-elle pas en train de faire la même erreur qu'avec Tiphaine ? Déléguer son rôle de mère, ne pas prendre en compte les besoins d'attachement de l'enfant...Il y avait là un problème que Louison n'avait jamais résolu... ou jamais voulu voir....